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En ce temps-là
En ce temps-là, vers nos dix ans,
C’était naïveté d’enfant.
En ce temps-là, vers nos vingt ans,
C’était l’amour en son printemps.
En ce temps-là, vers nos trente ans,
C’était la joie de nos enfants.
En ce temps-là, vers quarante ans,
C’était la vie à pleine dents.
En ce temps-là, vers cinquante ans,
C’était l’espoir de la mi-temps.
Et maintenant, à soixante ans,
Au repos on prend tout son temps.
Maintenant, à soixante-dix ans,
On commence à être hors du temps.
Maintenant, à quatre-vingt ans,
On pense “ On a encore du temps ! ”
Et puis à quatre-vingt dix ans,
Si l’on est toujours plein d’allant,
On espère fêter cent ans
Avec les souvenirs d’antan.
La vraie joie
Que sert une grande fortune,
Ou posséder de beaux bijoux ?
Que sert de décrocher la lune
Ou d’être le plus grand de tous ?
Est-il un bien aussi précieux
Que de garder bonne santé ?
Pouvons-nous vivre très heureux
En demeurant toujours couché ?
Contentons-nous avec raison
De la vie qui nous est donnée
Trouvons quelque satisfaction
Dans chaque instant de la journée.
Sachons en cette année nouvelle
Chasser les soucis de nos cœurs
Trouver chaque jour la vie belle
Et goûter les petits bonheurs.
Douce espérance
Un millénaire se termine !
Un autre déjà recommence…
Oublions tout ce qui nous mine,
Et vivons remplis d’espérance.
Tout ressemble à ces jours d’automne
Où l’on se replie sur soi-même,
Quand tout paraît si monotone,
Si semblable au long des semaines.
Laissons s’endormir la nature :
Elle aussi doit se reposer.
Bientôt reviendra la verdure,
Nous entendrons l’oiseau chanter.
La vie entière est ainsi faite
D’éternels recommencements…
Préparons-nous à faire fête
Quand joyeux paraîtra le printemps.
Quelques poèmes de Marie Laure Chassignole
Noël ! Oh ! C’est Noël
Pour tout petit enfant
Noël est un beau jour
Qui comble de présents,
De joie, et puis… d’Amour !
Pour les grandes personnes
C’est le cadeau qu’on donne
…Ou celui qu’on reçoit.
Pensons-nous à ces hommes
Qui n’ont pas une pomme
Et qui meurent de froid ?
Et vous tous, braves gens
Qui ne possédez rien,
Croyez-vous pour autant
Ne pas faire de bien ?
Moi, je crois au contraire
Qu’un “ sourire sincère ”
À tous ceux qu’on côtoie,
Mieux que paroles en l’air
Et que cadeaux très chers
Donne beaucoup de joie.
La Solidarité
Connaît-on vraiment le sens de ce mot ?
On ne supporte plus rien de nos jours
Il pourrait bien être le mot le plus beau
Si ce n’était la tendresse et l’amour.
Tout est lié, si l’on y réfléchit bien
Et l’amitié doit être solidaire
Pour que chacun aime bien son prochain
Annulant de ce fait conflits et guerres.
Quand pourrons-nous écouter d’un seul cœur
Le doux chant des oiseaux et des ruisseaux
Pour tout un chacun viendrait le bonheur
En ce serait le plus beau des cadeaux.
Avoir un peu de générosité
Envers tous ceux qui en ont si besoin
Facile acte de solidarité
Geste merveilleux pour les humains
Je voudrais souhaiter à notre jeunesse
De mieux découvrir ce beau sentiment
Qu’elle ait le cœur de tenir sa promesse
Pour bâtir un monde bien plus aimant
La Beauté
Admirons la beauté
D’une nature en blanc
Un jardin tout en fleurs
Un automne en couleurs
Les oiseaux dans leurs chants
Un beau ciel étoilé
Admirons la beauté
D’un sourire d’enfant
Le geste du semeur
La grâce du danseur
Les feuilles dans le vent
La toile d’araignée
Admirons la beauté
Du vol de l’hirondelle
Le satin d’une rose
Un récit vers ou prose
L’élan d’une gazelle
Une jeune épousée
Admirons la beauté
Du saut d’une cascade
L’été au clair de lune
Les vagues de la dune
Les émois d’une aubade
La brise dans les blés
Admirons la beauté
D’aile du papillon
Et l’enfant ingénu
Et la main bien tendue
Pour un généreux don
À un déshérité
La plus grande beauté
Est celle bien cachée
Au plus profond du cœur
C’est là le vrai bonheur
La vie est un choix
Boire ou conduire,
Il faut choisir.
La vie d’autrui
Est à ce prix.
Être ou paraître,
Il faut choisir :
Sincère ou traître,
Qui fait plaisir ?
Prendre ou offrir,
Il faut choisir.
Les généreux
Sont plus heureux.
Ouïr ou parler,
Il faut choisir.
À écouter
On peut s’instruire.
Rire ou gémir,
Il faut choisir.
Le mal se perd
Quand on espère.
Croire ou douter,
Il faut choisir.
Peut-on rester
Dans l’indécis ?
Voyage de rêve
Si je pouvais monter sur un nuage blanc
Je pourrais voyager sur tous les continents.
De là haut je verrais, poussée par tous les vents,
Les prés, les bois, la mer, les villes, les torrents.
Si je pouvais teinter le ciel gris tout en rose
Pour donner plus de vie aux personnes, aux choses
L’espoir éclairerait notre avenir morose
Et nos jours fleuriraient tels des boutons de roses.
Si je pouvais voler comme un bel oiseau bleu
Je passerais mes jours à planer sous les cieux.
Nature, ta beauté me ravirait les yeux
En variant les couleurs des jardins merveilleux.
Si je pouvais porter sur tous les toits du monde
La Justice et l’Amour dans un brin d’olivier
Je me déguiserais en neigeuse colombe
Pour apporter à tous une joyeuse paix.
Bernard Berthier
Marie Laure Chassignole
Maurice Crozet
Geneviève Le Hir
Robert Poizat
Georges Vial
Philippe Denis
Marie Ange Tambara
Poteries DEVERCHERE
André Dessertine
