Albert Chavanon
10 décembre 1918 - 3 septembre 1999
Articles intitulés
" La construction de la grotte de Coublanc ",
" Les premières années du père Gras à Coublanc ", posthume,
François Chavanon et Philomène Puillet donnèrent le jour à Firmin dont le métier fut d’abord d’être “rondier“ en vélo à travers le pays pour une
entreprise de soierie de Charlieu.
Puis après la guerre de 14-18, Firmin travailla à la ferme paternelle de La Charmaillerie, épousa Jeanne Chervier avec qui il eut comme fils aîné notre
Albert.
Vint ensuite, en 1924, une fille, Jeanne, qui mourut de la tuberculose à vingt ans, malgré les efforts de son frère Albert pour aller la nourrir dans son
sanatorium du Forez : on était au temps des privations, et avant les antibiotiques.
Albert alla à l’école de Coublanc puis à Notre-Dame à Charlieu jusqu’à quinze ans.
Il travailla ensuite trois ans à l’usine de tissage de La Place, où la vie était quasi familiale et où chacun ne surveillait que deux métiers…
Pris dans la tourmente de la guerre et de la débâcle, qu’il nous a racontée et que nous publierons un jour, il dut ensuite servir comme garde et
télémétriste à Vichy, jusqu’en novembre 1942.
À son retour, un peu malgré lui, qui aurait préféré travailler comme bûcheron ou comme commerçant, il prend en charge la ferme paternelle jusqu’à sa
retraite en 1980, mais il continuera en fait de travailler jusqu’à sa mort.
En 1946, il épouse Marie Berthier, fille du Clément de La Favrie, de huit ans sa cadette, et cinq enfants naissent de cette union : Pierre en 1947, René (+
2003) en 1950, Jeannette en 1952, François en 1957 et Michèle en 1959. D’où six petits-enfants et trois arrière petits-enfants.
Il récupéra vite des forces après une jaunisse provoquée par un coup de foudre en août 1981, mais le cancer le terrassa peu après l’éclipse de soleil de
1999.
Albert était un chasseur passionné, grand amateur de la vie dans les bois.
C’était aussi un excellent conteur.
D’après Marie Chavanon