Coublanc-71

J’ai voulu en savoir plus.

Ce Barthélémy DESSERTINE était il un de mes ancêtres ?

Mes recherches m’ont permis se vérifier qu’il s’agissait bien de mon quadrisaïeul (mon arrière arrière arrière grand-père).

Né en 1789 à COUBLANC, il est décédé en 1859.

J’avais contacté le « virus » de la généalogie.

Cela fait aujourd’hui une vingtaine d’années que je mène mes recherches et que j’essaye de replacer mes ancêtres et ceux de mon épouse dans leur environnement familial et professionnel.

Une grande partie de la branche paternelle de mes ancêtres est originaire de COUBLANC.

C’est Nicolas DESSERTINE, natif de CHANDON, qui en se mariant en 1748 avec Marie AUVOLAT de COUBLANC, est l’ancêtre de beaucoup de Coublandis.

Les patronymes présents dans ma généalogie et que l’on retrouvent à COUBLANC sont AUCLERC, AUVOLAT, BARRICAND, BERTHIER, BUCHET, DAMAS, DELORME, DESSERTINE, FILLON, GAILLARD, JOLY, LACHASSAGNE, VAGINAY, VILLEREST.

Tout d’abord, avant de commencer des recherches généalogiques, il est bon de rappeler qu’elles doivent être les qualités d’un bon généalogiste.

La définition donnée par Jean-Louis BEAUCARNOT dans son ouvrage « Premiers pas en généalogie », édition guide Marabout est la suivante :

« Les qualités sont fondamentales, et toutes aussi importantes les unes que les autres : flair, perspicacité, psychologie, logique, ordre, rigueur. Ses connaissances de base : l’histoire ; il doit maîtriser la chronologie et connaître les conséquences des guerres, des révolutions, notamment, au siècle dernier, de la Révolution Industrielle qui arracha nombre de familles à leur terroir d’origine. »

Lorsque l’on réalise sa généalogie, plusieurs outils sont à notre disposition.

En premier lieu, pour débuter, il faut s’appuyer sur la mémoire familiale et sur les papiers de famille (livrets de famille, livrets militaires, faire-part, photographies, contrats de mariage…).

Ensuite, une promenade au cimetière du village natal est toujours intéressante pour retrouver, gravé sur la pierre tombale, un

« tableau de famille », sur plusieurs générations.

On apprendra, avec un peu de chance, les noms, prénoms, années de naissance et décès de quelques ancêtres.

C’est ce qui m’avait permis, au début de mes recherches, dans les années 1980, de retrouver au cimetière de COUBLANC les années de naissance et de décès de mes arrières grands-parents Antoine DESSERTINE et Marie LACHASSAGNE nées respectivement en 1859 et 1863.

Ces renseignements m’avait permis de me rendre à la Mairie afin d’obtenir les actes de naissance correspondants.

Je me souviens encore…J’avais été très bien reçu par Mme Mireille JOLY, alors secrétaire de Mairie.

Plus tard, lorsque mes recherches auront progressé et suite à une nouvelle visite à la Mairie, Mme JOLY m’apprendra que nous étions cousins.

Ne résidant pas sur place, elle m’avait alors envoyé, par courrier, de nombreux renseignements concernant nos ancêtres communs.

Lorsque les renseignements nécessaires à l’élaboration des premières branches de l’arbre généalogique ont été réunis, en particulier pour les informations d’état-civil datant de moins de 100 ans dont la consultation directe n’est pas autorisée (il faut alors s’adresser à la Mairie de la commune pour obtenir une copie des actes recherchés.

Attention : ne pas oublier de joindre une enveloppe timbrée pour la réponse et se rappeler que le ou la secrétaire de Mairie n’est pas là pour faire les recherches à votre place), il faut sauter le pas et utiliser les archives mises à notre disposition (registres d’Etat Civil, pour la période 1792-1902, et registres paroissiaux pour la période antérieure à 1792) et conservées en Mairie ou plus généralement aux Archives Départementales (de Saône et Loire pour COUBLANC) pour continuer ses recherches.

La consultation des registres paroissiaux permet de réaliser différentes études.

On peut déterminer, par exemple, qu’elles étaient les familles qui vivaient et résidaient dans une commune pendant une période donnée.

L’examen des registres paroissiaux peut également permettre de réaliser des études statistiques et démographiques, par exemple nombre de naissances par année, nombre de mariages en fonction des mois et donc des évènements religieux et/ou des activités agricoles du moment, nombre de décès pendant les épidémies ou les famines ou les calamités météorologiques (gel en particulier).

Dans le cadre de cette rubrique, je compte mener ces différentes études.

Je présenterais également un sujet sur la médaille de Sainte-Hélène (médaille instituée par NAPOLEON III pour récompenser les anciens militaires ayant participé aux guerres du 1^er Empire et encore vivant en 1857). Je donnerais la liste détaillée des Coublandis récompensés.

De même, je vous ferais part de quelques anecdotes concernant mes ancêtres de COUBLANC.

J’envisage également de retracer le passé militaire d’un Coublandis ayant participé à la bataille d’EYLAU.

Les archives conservées en Mairie ou aux Archives Départementales (cahier de doléance, registres de délibération, cadastre, listes de recensement, registres matricules, etc...) peuvent permettre de retracer l’histoire d’un village et de ses habitants.

De même, une étude statistique sur les morts de la guerre 1914-1918 peut-être réalisée à partir des noms relevés sur le Monument aux Morts. Exemple : lieux de naissance, régiments d’affectation, années et lieux de décès, âge aux décès, causes de décès, lieux d’inhumation pour chacun des combattants décédé ou disparu au combat, etc…

A noter que les enfants de CM1-CM2 de l’année scolaire 1971-1972, sous la conduite de leur institutrice, Mme Josette Chavanon, ont mené une enquête sur la Grande Guerre (1914-1918).

Ces enfants ont interrogé quatre anciens combattants, Joseph Auclerc, Claudius Hollande, Claudien Morignat et Joseph Fontanelle. Voir la revue « En ce temps là » de l•année 1998.

Tout cela pour dire que nombre d’études peuvent être menées pour retracer l’histoire de nos villages et essayer de faire revivre nos ancêtres.

Mais là, c’est une autre histoire car il faut d’une part, résider sur place et d’autre part, disposer du temps nécessaire. Si ce genre d’étude intéresse quelques personnes, les « historiens amateurs » sont les bienvenus…