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10 mai 1831
L’école  
Considérant que tant de familles indigentes et ignorantes habitent la Commune et qui sont dans l'impossibilité de procurer à leurs enfants une éducation quelconque ; que de là vient que tant de jeunes plantes élevé sans soins et sans aucunes leçons de bonne morale fait souvent des vagabons et finissent par une vie misérable. Qu'il est de notre intérêt à nous tous, membres du Conseil Municipal et habitants de cette commune de chercher à pourvoir à une éducation pour le fond de la classe indigente qui est entièrement ensevelies dans les ténèbres de l'ignorance.

16 novembre 1853
Instituteur  
Le Conseil réuni sous la présidence de M. le Maire, à l'effet de procéder à l'installation comme instituteur communal à Coublanc de M. Dejoux Pierre Marie, nommé à cette fonction le ... par Monsieur le Recteur de l'académie de Saône et Loire.
... la grande majorité des membres présents a protesté contre la dite installation, attendu que plusieurs pères et mères de famille s'en soient plein à eux du peu de progrès que faisaient leurs enfants qui fréquentaient déjà l'école du dit sieur Dejoux Pierre Marie.

(Il sera néanmoins installé à son poste)

8 mai 1856
Institutrice  
Sur la proposition de M. le Maire,
Le Conseil considérant que la Mlle Aulas (Marie Antoinette) institutrice à Coublanc ne reçoit aucun traitement fixe et qu'aucun logement ne lui ai payé;
Considérant en outre que depuis plusieurs années M. le Préfet fixe à dix et douze le nombre des élèves qui doivent et qui sont admis gratis dans l'école dirigée par cette institutrice qui se dévoue toute entière à l'instruction des enfants, et qui n'a reçu aucune subvention départementale depuis deux années.
Le Conseil à l'unanimité, estime qu'il y a lieu d'admettre que cette institutrice soit définitivement reconnue Institutrice communale à Coublanc, et qu'avec ce titre elle puisse avoir droit à une subvention départementale, où à un traitement fixe.

16 septembre 1861
Construction école garçons  
Le président à mis sous les yeux de Conseil un projet régulier et approuvé pour la construction d'une Maison d'école pour les garçons et d'une Maire à Coublanc et lui a expliqué que la Commune ayant un si bel emplacement et qu'elle pouvait disposer d'une somme de 3500 francs qui avait été donnée par des personnes qui ne voulaient pas être connues et qui était destinée pour la construction d'une Maison d'école pour les garçons à Coublanc.
Le dit Conseil après avoir bien examiné a trouvé le projet très bien fait, et il apporte qu'il serait très difficile dans ce moment à la Commune de Coublanc se créer des ressources pour faire face à une dépense aussi élevée, attendu que la Commune se trouvant d'avoir fait un sacrifice de toutes manières pour la construction d'une nouvelle église qui n'est pas encore toute payée, attendu aussi que toutes les fois qu'il s'agit de vote extraordinaire souvent les plus forts imposés s'y refusent;
Le Conseil regrette beaucoup que la Commune étant si populeuse et si pauvre, ne possédant aucune ressource vu que l'administration lui paye chaque année une somme de 130 f pour le loyer de l'instituteur par une subvention départementale;
C'st pourquoi le dit Conseil vient à l'unanimité demander à la générosité de l'administration supérieure un secours sur les fonds du département et de l'état pour pouvoir construire, ainsi en venant à notre aide la Commune se rappellerait toujours de ce que le département et l'état auraient fait pour elle.

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Plan du projet de construction

18 août 1862
Demande de secours pour acquisition de Maison d'Ecole  
L'an mil huit cent soixante deux et le 10 août, le Conseil Municipal de la le dit Conseil vient à l'unanimité exposer à l'administration supérieure qu'ayant fait faire un projet régulier de construction de Maison d'Ecole pour les garçons à Coublanc qui s'élevait à la somme de 9500 fr environ que la Commune avec toutes les ressources ne pouvait pas faire face à une dépense aussi forte et que depuis une belle maison construire en 1860 par le nommé Deschaumes, débitant de tabac et aubergiste à Coublanc s'est vendue devant le tribunal de Charolles par suite de faillite et le dit Conseil ayant convenu un grand avantage, soit pour la Commune soit pour l'administration en a fait faire l'acquisition par le Maire, Cette maison qui est beaucoup mieux placée que celle que l'on voulait construire, sur un chemin vicinal à 60 mètres de l'Eglise avec cour, emplacement et jardin à la contenance de 10 ares peut bien avoir couté prés de 10000fr
tandis que le prix de l'adjudication ne s'élèvera qu’à la somme de 5600 fr environ (frais compris).
Comme cette maison n'étant pas achevée, il pourra bien falloir environ une somme de 1000 f soit pour mur de clôture, soit pour la remise grangier pour l'école, ce qui fait la somme totale de 6600 f.
Le dit Conseil est d'avis que la Commune de Coublanc, en faisant tout son possible et avec toutes ses ressources  pourra faire face sur deux tiers de la somme et il demande à l'administration supérieure l'approbation de cette acquisition et en même temps un secours sur les fonds du département et de l'état pour faire face à l'autre partie de la dépense.

08 février 1863
Maison d'école 
Le président a exposé exposé au Conseil que depuis longtemps la Commune de Coublanc avait besoin d'une Maison d'école pour les garçons et une Mairie, et que la maison du nommé Deschaumes Lazare, aubergiste et débitant de tabac, construite il y a deux ans, pouvait bien faire une Maison d'école pour les garçons; le dit Conseil ayant reconnu que la dite maison étant grande et bien placée et qu'elle était très avantageuse pour la Commune de Coublanc vu qu'elle est pauvre en ressources, et après avoir mûrement examiné, le dit Conseil a été d'avis à l'unanimité de voter l'acquisition de la dite maison avec cour et jardin de la contenance de 10 ares.

15 février 1863
Maison d'école 
Le président ayant donné connaissance au Conseil d'un procès-verbal d'expertise dressé par MM. Auclair Pierre et Auclerc Barthélemy, experts choisis et nommés à l'effet d'estimer la maison et jardin du nommé Deschaumes Lazare, débitant de tabac au Bourg de Coublanc, lequel procès-verbal s'élève à la somme de sept mille huit cents francs, y compris quelques réparations pour finir la maison et la rendre propice pour l'école, et le di Consel après avoir bien réfléchi et examiné approuve dans son entier le dit procès-verbal et vote à l'unanimité le prix d'acquisition et réparation de la dite maison et il demande à l'administration supérieure de vouloir bien accorder à la Commune un secours sur les fonds du département et de l'état d'un tiers au moins de cette dépense et la Commune malgré qu'elle est pauvre en ressources, espère pourvoir faire face aux deux autres tiers de la dépense avec des sommes provenant de dons manuels qui sont fait par des personnes qui ne veulent pas être connues.

29 novembre 1863
legs pour l'école 
Le président a expliqué à l'assemblée que par son testament du 23 juin 1859, Mr Benoit Marchand a légué et affecté une somme de 700 fr à la création d'une école pour les pauvres à Coublanc.
Cette libéralité ou disposition dont profitera la Commune a été acceptée avec reconnaissance à l'unanimité par le dit Conseil.

7 décembre 1873
Ecole gratuite  
M. le Maire propose au Conseil municipal de voter à Coublanc l'instruction primaire gratuite absolue à partir du premier janvier 1875.
Il dépose sur le bureau les lois sur l'instruction primaire et diverses pièces à l'appuis de sa proposition; et invite l'assemblée à en délibérer.
Le Conseil municipal :
Ouï la proposition de M. le Maire;
Vu les lois du 15 mars 1850 et 10 avril 1867 sur l'instruction primaire;
Vu les tableaux officiels du recensement de la population fait en 1872 constatant qu'il y a à Coublanc : 1971 habitants, 316 femmes et 313 hommes mariés, 310 maisons, 430 ménages, 376 enfants des deux sexes, dont 197 garçons et 179 filles, de 5 ans révolus à 13 ans révolus, c'est à dire pour une période de 8 ans;
Vu la matrice cadastrale de la commune constatant une superficie totale de 875 hectares 79 ares 10 centiares, la plus grande partie en terrain accidenté, d'un travail difficile et d'une nature peu productive;
Vu un état certifié exact par M. le Maire et M. le Percepteur, présentant par catégories le nombre des cotes du rôle des contributions foncières personnelle mobilière et des portes et fenêtres de la commune de Coublanc, pour l'année 1873 et constatant que sur 642 articles il a 88 cotes au dessous de un franc; 112 de 1 à 2 francs; 58 de 3 à 4 francs; 32 de 4 à 5 francs; 132 de 5 à 10 francs; 91 de 10 à 20 francs et 74 de plus de 20 francs;
Donnant une somme totale de 5986,90f et un principal de 3314 francs pour les trois contributions sus nommées;
Vu le budget primitif et le budget additionnel de l'année courante constatant une recette générale de 7016,30f pour une dépense générale de 7186,41f, et constatant en autre, une imposition extraordinaire de huit centimes qui se renouvelle chaque année pour payer les dépenses ordinaires et obligatoires de la commune;
Considérant que la majeure partie de la population les trois quarts au moins, se compose d'ouvriers qui vivent exclusivement du produit du tissage de la soie et du coton, ce qui constitue une ressource bien précaire;
Considérant que la pauvreté des habitants de la commune de Coublanc et de la caisse municipale ressort bien évidente des pièces sus visées;
Considérant qu'il est du devoir de l'Administration municipale d'alléger autant que possible les charges de la famille, et qu'elle ne pourrait mieux le faire qu'en adoptant l'instruction primaire gratuite absolue;
Considérant que la population tranquille laborieuse et honnête de la commune de Coublanc est digne de la bienveillance de l'Administration supérieure comme de celle de l'administration municipale;
Considérant que le léger sacrifice que la commune devra faire pour adopter l'instruction gratuite absolue ne sera tien en comparaison de l'immense bienfait qu'elle en retirera;
Après en avoir mûrement délibéré, à la majorité de dix voix contre une, vote à Coublanc l'instruction primaire gratuite absolue pour les deux sexes, à partir du premier janvier 1875, conformément aux lois sus visées des 15 mars 1850 et 10 avril 1867.
Le Conseil municipal consacrera à cette dépense :
1 - le produit de l'imposition spéciale autorisée par l'article 40 de la loi du 15 mars 1850, dont le recouvrement sera voté en 1875, et s'élevant à la somme de ...105
2 - le produit de l'imposition extraordinaire des 4 centimes additionnels au principal des quatre contributions directes, autorisée par l'article 8 de la loi du 10 avril 1867, dont le vote, pour 1875, aura lieu aujourd'hui même par le Conseil municipal, assisté des plus imposés, lequel produit s'élèvera environ à la somme de...140f
Total : 245
En conséquence le Département et l'Etat auront à fournir une subvention pour payer le reste de la dépense.
Le Conseil municipal prie M. le Maire de transmettre immédiatement copie à M. le Sous-préfet, de la présente délibération, et il prie vivement l'administration supérieure de vouloir bien lui donner une suite favorable.

La suite dans ce document complet : (Pdf)  Conflit d'intérêts.

25.04.1876
Ecole de filles  
M. le Maire propose au conseil de demander à M. le Préfet la nomination comme 
institutrice communale d'une religieuse du St Sacrement d'Autun, et d'une institutrice
adjointe du même ordre, et invite l'assemblée à délibérer.
Le Conseil municipal
Ouï la proposition de M. le Maire ;
Vu les clauses et conditions de l'acte de la donation André du 26 mai 1857,
Vu l'arrêté préfectoral du 1er décembre 1857 annexé au dit acte, considérant que l'école
libre qui tenait lieu d'école communale de filles n'existe plus,
Qu'il est urgent qu'une école communale de filles soit établie promptement,
Que d'après les termes de l'acte sus relaté la commune doit avoir deux religieuses au moins,
l'une pour la classe et l'autre pour les malades indigents auxquelles elle doit donner à
chacune un traitement de 300 francs,
Après en avoir délibéré à l'unanimité prie instamment M. le Préfet de vouloir bien
et conformément aux intentions de M. l'abbé André, donateur, nommer l'institutrice
communale à Coublanc, avec les charges et dans les conditions ordinaires et nommer
l'institutrice adjointe, les Dames de la congrégation du St Sacrement d'Autun, dans l'ordre
où elles sont présentées par Mme la supérieure générale de l'ordre.
La commune allouera à l'institutrice communale un traitement fixe de 200 f
2 la rétribution scolaire
3 le traitement éventuel dû pour les élèves gratuits ;
à l'institutrice adjointe, la commune allouera un traitement fixe de 300 francs seulement.
 
Vu l'urgence, l'assemblée prie M. le Préfet de vouloir bien statuer sur ces nominations 
le plus tôt possible.... 

Tous les détails dans le livre : Le Domaine André

4 février 1877
Instituteur adjoint  
M. le Maire invite l'Assemblée à demander un instituteur adjoint, et dépose les pièces à l'appui de sa proposition.
Le Conseil municipal :
Vu les articles 34 et 40 de la loi du 15 mars 1850;
Vu le tableau du dernier recensement de la population, constatant qu'il a à Coublanc 2042 habitants;
Vu les registres matricules de l'école pour les années 1874, 1875 et 1876, constatant :
1° Que pendant l'année 1874, 99 élèves ont fréquenté l'école, et dont plus de 80 ont toujours été présents;
2° Que pendant l'année 1875, 102 élèves, dont plus de 80 toujours présents, ont fréquenté l'école;
3° Que pendant l'année 1876, 110 élèves ont fréquenté l'école, dont 90 au moins ont toujours été présents, et dont 3 au 1er janvier avaient plus de 13 ans et 2 n'avaient pas 7 ans révolus au 31 décembre;
Vu le registre de 1877 portant déjà 102 élèves, tous présents, et dont un seulement n'a pas 7 ans révolus, et quatre ont plus de 13 ans;
et parmi lesquels on compte 56 abonnés, 2 au mois, et 44 gratuits, y compris les deux garçons de l'instituteur;
Vu le registre d'appel de l'école, toujours soigneusement tenu par l'instituteur, et attestant que, dans ce pays, dont les trois quart des habitants vivent du tissage de la soie et du coton, et où les travaux agricoles sont peu considérables, à cause de la grande division de la propriété, les enfants fréquentant l'école à peu près l'été comme l'hiver;
Vu les budgets communaux;
Considérant que l'Administration supérieure a entre les mains les plan et devis d'un projet d'agrandissement de la maison d'école des garçons, mais que ce projet ne pourra être exécuté au plus tôt qu'à la fin de l'année 1878;
Que la salle de classe, qui a environ 67 mètres carrés, est absolument trop petite pour le nombre d'élève qui vont à l'école;
Qu'il serait facile de trouver dans le bâtiment actuel une salle chaude, claire, bien aérée pour les enfants, et l'adjoint auquel cette chambre est destinée, après l'exécution des travaux projetés, pourrait être logé dans une chambre contiguë destinée à l'instituteur;
Que cette classe ne serait ainsi installée que provisoirement, mais pourra très bien fonctionner et rendre des services importants;
Que le nombre d'élèves deviendra toujours plus grand, la population augmentant chaque année. (De 1831  à 1876, elle a augmenté de 800, et de 1872 à 1876, l'augmentation est de 131)
Que l'instituteur actuel, sujet bien capable, apporte dans l'exercice de sa profession toute la bonne volonté, tout le dévouement que l'on peut attendre d'un homme;
mais que l'on ne peut raisonnablement demander à un seul homme de faire autant de travail que deux;
Qu'un instituteur adjoint étant unanimement demandé par la population, il serait accueilli avec la plus grande faveur.
A l'unanimité, demande qu'un instituteur adjoint soit attaché le plus tôt possible à l'école communale des garçons de Coublanc.
Le traitement sera voté en session de mai.

7 avril 1881
Lettre au Préfet 
Coublanc, le 7 avril 1881
Monsieur le Sous-Préfet de Charolles

Le soussigné Labrosse Jean Claude, tisserand, et père de l'enfant, domicilié
à Coublanc, a l'honneur de vous exposer que sa fille, âgée de 8 ans et demi,
prénommée Louise Marie, après avoir fréquenté gratuitement l'école
communale l'espace de 6 mois, vient d'être informé par Mme
l'Institutrice que le bénéfice qui lui avait été accordé de profiter
de l'admission gratuite venait de lui être retirée.
Dans un état voisin de la misère pour cause de nombreuses
maladie et n'a que son travail personnel, peu lucratif, comme tisseur,
pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille composée de
6 personnes.
Le Conseil municipal a réclamé son inscription sur la liste
des élèves admis à fréquenter gratuitement les écoles ainsi que l'atteste
la déclaration ci-jointe.
Il ne sait pour quel motif son enfant a été rayé de la liste
après y avoir été admise, il se voit forcé de la priver d'une certaine
instruction et de pouvoir cultiver sa jeune intelligence.
Il ne paie pas pour 7 francs d'impôts et devrait profiter
du bénéfice que la loi accorde aux familles peu aisées et nécessiteuses.
En conséquence il a l'honneur de s'adresser à vous Monsieur
le Sous-préfet et vient vous prier de vouloir bien faire admettre
à fréquenter gratuitement l'école communale à sa fille âgée de
8 ans1/2 ainsi qu'à celle qui la suit laquelle est âgée de plus 7 ans.
Dans l'espoir que sa demande sera favorablement accueillie
Il a l'honneur d'être avec un très grand respect de
Monsieur le Sous-préfet, le très humble et très obéissant
serviteur
Signé : Labrosse Jean Claude

Les soussignés membres du Conseil Municipal déclarent et attestent
que l'inscription de Louise Marie Labrosse sur la liste des enfants
admis à fréquenter gratuitement les écoles pendant l'année 1881 a
été réclamée par le Conseil Municipal et doit y être maintenue.

Suivent les signatures

13 novembre 1896
Matériel scolaire 
M. le Maire informe le conseil que les cartes murales en usage à l'école des garçons sont pour la plupart anciennes et en mauvais état, ce qui rend difficile l'enseignement de la géographie, et il invite le Conseil à solliciter une concession de cartes du Ministère.
Le Conseil, ouï l'exposé de Monsieur le Maire, et après examen des cartes en question,
Considérant leur mauvais état et leur ancienneté,
A l'honneur de venir prier Monsieur le Ministre de L'Instruction publique de bien vouloir accorder à l'école publique des garçons de Coublanc une concession des cartes VIDAL-LABLACHE, éditées par la Maison A. Colin de Paris.
Le conseil espère que Monsieur le Ministre accueillera favorablement sa demande.

16 novembre 1890
Ecole de filles  
M. le Maire communique à l'assemblée une lettre de M. le Sous-préfet de Charolles, en date du 28 octobre 1890, réclamant les plans de devis d'une maison d'école de filles, puis, il invite le Conseil à délibérer.
Le Conseil après avoir délibéré,
Considérant : 1er que la Commune est sans ressources; qu'elle est imposée extraordinairement pour rembourser différents emprunts à un assez fort centimes, dont 5 prennent fin en 1891 et 3 en 1892; qu'imposer la Commune actuellement à un centime aussi élevé que la construction le nécessiterait, produirait le plus mauvais effet sur la population.
2éme Qu'au point de vue industriel, tous les habitants travaillent sur la soierie qui, depuis quelques années va mal, et que, cette année, le mal tend à l'accentuer encore, de sorte qu'un imposition extraordinaire établie en ce moment viendrait encore aggraver la situation déjà très précaire de la majorité des habitants;
Dans ces conditions, le Conseil se voit dans l'impossibilité momentanée de faire construire une maison d'école de filles;
il ne rejette pas la question, mais il l'approuve, et il prie l'administration supérieure de bien vouloir maintenir le statu quo dans cette affaire pendant quelques années, jusqu'à ce que les premiers centimes prennent fin. Alors, au lieu de laisser tomber ces impositions, elle pourront être maintenues, un peu augmentées s'il le fallait, à l'effet de construire une maison d'école de filles.
D'autre part, la majorité des habitants ne tiennent pas, quant à présent, a voir changer l'état de chose actuel, et serait choqués de la laïcisation immédiate de notre école de filles.
Le Conseil prie donc instamment M. le Préfet, de bien vouloir ajourner encore quelques temps cette construction qui endetterait considérablement la Commune, et indisposerait beaucoup la majorité des habitants.

20 novembre 1898
Ecole   
M. le Président donne lecture au Conseil d'une lettre de M. le Sous-préfet rappelant à l'assemblée les termes d'une circulaire du 23 septembre 1898, relative à l'achat de l'étoffe nécessaire à l'enseignement de la couture dans les écoles publiques de filles par les communes, et il invite le Conseil à délibérer sur la proposition.
Le Conseil, après en avoir délibéré,
Ne vote pas de crédit, attendu que l'étoffe nécessaire à l'enseignement de la couture est fournie par les familles qui envoient leurs enfants à l'école.

25 mars 1900
Ecole   
M. le Président donne lecture d'une lettre de M. le Sous-préfet de Charolles, en date du 15 mars 1900, relative à la fourniture de l'étoffe nécessaire à l'enseignement de la couture à l'école publique de filles, suivant les prescriptions du décret du 29 janvier 1890.
Le Conseil, après avoir délibéré, est d'avis de voter à cet effet la somme de six francs.

16 novembre 1930
Secrétaire de Mairie  
Mr le Maire invite le Conseil à nommer un secrétaire de mairie en remplacement de Mr Augoyard, instituteur, nommé à Paray-le Monial et propose dans ces fonctions Mr Jolivet Raymond.
Le conseil ouï l'exposé de Mr le Maire, approuve sa proposition. Mr Jolivet R. est nommé secrétaire de la mairie de Coublanc à dater du 1-10-1930.
Il recevra le traitement annuel à compter de cette même date.





  
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